GHP N'EST PAS UN E.STORE
C'est une œuvre sociétale avec pour réflexion le défi de s'inscrire dans un profil économique de boutique en ligne.
Girls Have Periods remplit toutes les cases administratives et logistiques que la mise en place d'une marque impose.
Nom déposé, Girls Have Periods se développe sur un site .com et étend sa communication sur les réseaux sociaux.
Girls Have Periods aurait pu s'appeler "I Hate Sundays".
Le contenu du site ne porte pas uniquement sur la dimension menstruelle.
Les produits mis en exergue sont avant tout des néologismes et des inventions sémantiques posés sur différents supports de grande consommation tels que sweats, tee-shirts, totes, bijoux …
Aujourd'hui, GHP se targue d'avoir visé juste quant au choix du nom de la marque. Son meilleur curseur est la récupération par les médias. Encensée ou chahutée, GHP se développe dans la presse comme un boulet de canon. Quinze jours après l'ouverture du site, le Daily Elle donnait le coup d'envoi de la presse féminine et écrivait "Oh le coup de génie. Oh l’audace. Oh l’intelligence.". Les blogueuses prirent le pas. Puis ce fût au tour de Paulette, Biba, Grazia et Be de s'inscrire dans la même ligne éditoriale.
Défaillance de journaliste, crash idéologique ou flemmardise avérée, deux magazines féminins se distinguèrent en classant GHP parmi les sites Provoc' de la fin d'année 2013.
LE COMMUNIQUÉ OFFICIEL DE GHP
Girls have periods
UN ÉTAT D'ESPRIT BIEN DISPOSÉ
Elles pouvaient bien être des modèles de citoyenneté, se soucier de l’environnement, laisser leur siège dans les transports en commun, aimer leurs proches…Tout basculait quand leur « climat personnel » changeait. On les disait irascibles, à fleur de peau, ultra-sensibles, chiantes, pénibles voire insupportables. Elles n'avaient rien à se reprocher si ce n'est devoir évoluer quelque part dans cette zone kubrickienne du 28e jour.
Pour fédérer une heureuse communauté, revendiquer haut et fort cet aspect de la féminité, affirmer une humeur à géométrie variable, Girlshaveperiods.com a décidé de se réjouir de ce moment singulier dans la vie de chaque femme, qui peut être l’occasion d’un partage, d’un échange, d’une complicité… et d’une pulsion shopping.
Girlshaveperiods « want to have fun ». Pour ne plus parler de cycle (comme celui de l’économie moribonde ou de la machine à laver), de règles, de menstrues, de fuites, de serviettes hygiéniques ; en un mot pour régénérer un état d’esprit bien disposé.
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| GHP IS NOT (JUST) AN E-STORE
GHP is a societal deed aiming at meeting the challenge of fitting into the economic profile of an e-store.
Girls Have Periods fits in all administrative and logistical boxes the setting up of a brand requires.
Girls Have Periods is a registered trade name that develops on a .com website and expands its communication through the social media.
Girls Have Periods could have been named "I Hate Sundays".
The content of the site goes way beyond the menstrual cycle dimension.
The featured products are firstly neologism and semantic inventions displayed on diverse consumer goods such as sweaters, tee-shirts, tote bags, pieces of jewelry…
Today, at GHP, we know for sure we couldn’t have picked a better name for our brand. The best way to be sure of that is the interest of the media. Praised or jeered at, GHP has made its way into the press world like a cannonball. Just 2 weeks after the website was launched, Daily Elle set the tone of women’s magazines by writing: "Oh le coup de génie. Oh l’audace. Oh l’intelligence." (How brillant! How bold! How clever!). Short after that, GHP took off among bloggers. Then Paulette, Biba, Grazia and Be followed the same editorial path.
Due to lack of journalistic sense, to an ideological crash or to pure laziness, two women’s magazines distinguished themselves by classifying GHP among the most provocative sites of the end of 2013.
GHP OFFICIAL PRESS RELEASE
Girls have periods
THE RIGHT MOOD
Women can be model citizens, care about environmental issues, offer their seat to elderly people in the bus, cherish their loved ones… Yet, everything changes dramatically during “that time of the month”. Then they are said to be bad-tempered, hypersensitive, bloody annoying, unpleasant, and even insufferable. They have nothing to feel bad about except the obligation to evolve somewhere into this Kubrickian area of the 28th day.
To unite as one happy community, scream out loud this part of our feminism, claim that our moods can swing, Girlshaveperiods.com has decided to celebrate this particular moment in the life of every woman, and to turn it into a moment of sharing, of exchanging ideas, of bonding… and of shopping urge.
Girlshaveperiods “just want to have fun”: we want to stop talking about cycles (of a moribund economy? of a washing machine?), period, menses, flow, pads; and in a word, finally be in the right mood.
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